Petit probleme technique... : (

Hummm.... Bon suite à un petit probleme d'affichage de l'ancien compteur j'ai du le remplacer par un tout nouveau en flash!
Alors on n'oublie pas les presques 200 visiteurs de ce mois ci mais on repart de zero!
GOGOGO!

Ceci etant dit je voudrait faire feux d'un peu de refléxion sur ce blog...bah oui c'est pas tout les croquis d'entrainement !

Je ne ferais aucun commentaire...
" Lettre ouverte... Quand nous avons débuté l’aventure éditoriale, nous ne connaissions rien au monde de l’édition. Aujourd’hui, avec vingt-cinq livres au catalogue et des expériences multiples et variées (livres jeunesse, humour, romans et bandes dessinées), nous pouvons en parler et informer. Nous avons payé (et payons encore et toujours, n’est-ce pas cher, très cher Casteilla-Ced, notre diffuseur-distributeur !) pour avoir ce droit. Nous pensions naïvement que le livre était d’abord et surtout un produit de l’esprit. Malheureusement, il est aussi un produit commercial où les "marchands du temple" sont légion et s’octroient la grosse part du gâteau au détriment du talent de l’auteur ou du preneur de risque (l’éditeur). Il faut savoir que dans cette chaîne inamicale du livre, sur un ouvrage vendu 10 euros: - le libraire gagne 4 euros - le diffuseur-distributeur 2 euros (plus quelques pénalités de retour ou des frais de stockage pour ne pas être en reste !) - le coût de fabrication du livre oscille entre 1,50 et 1,90 euros - l’Etat prend sa TVA, 0,55 cts -il reste à l’auteur (0,50cts), - l’illustrateur (0,50 cts) - et l’éditeur ( entre 0,55 cts et 0,95 cts) à se partager les miettes ! Mais ceci est dans la théorie puisque dans la pratique, il est quasiment impossible d’exister en librairie. Nous ne pouvons pas envoyer nos nouveautés dans les lieux de vente comme le font Hachette and co. Nous devons passer par des commerciaux qui visitent les librairies et ont dix minutes pour convaincre de la pertinence d’un catalogue qui contient une centaine d’éditeurs indépendants… De leur côté, les libraires sont étouffés par une surproduction et des offices obligatoires qui écrasent tout sur leur passage tout en bloquant le système au seul profit des gros ! C'est un système où beaucoup passent à la caisse sauf les artistes et les initiateurs de projets (Ah secteur tertiaire quand tu nous tiens !). Y-a-t-il des alternatives ? Oui, on peut: -Faire des livres institutionnels donc payés d’avance par des organismes, associations, sociétés ou parfois des établissements publiques. Certains éditeurs s’en sont fait une spécialité et la machine à copinage bat son plein avec l’argent des autres (parfois même du contribuable). -Ou aller à la rencontre des lecteurs et des lectrices ce que nous avons fait depuis nos débuts et que nous continuerons à faire. Nous tenons d’ailleurs à remercier tous ceux et celles qui donnent de leur temps et de leur énergie pour organiser des salons du livre un peu partout en France et en Belgique. C’est grâce à eux que nous existons et que nous perdurons (nous ne parlons pas bien sûr des Grands supermarchés type Montreuil, Paris ou Angoulème où le prix des stands est prohibitif et dont l’intérêt n’est pas d’offrir une vitrine à l’édition mais de dégager des profits). Perdre de l’argent en librairie est le lot de la plupart des éditeurs indépendants (non affiliés à un grand groupe ). En 2005 et malgré 4 nouveautés, nous avons été débiteurs de 10 000 euros. Nous ne sommes nullement aigris car nos ventes en direct sont exponentielles, ce qui prouve bien que la qualité n’est pas en jeu. Comme chez les viticulteurs, les maraîchers ou les pêcheurs, la filière du livre doit nourrir toute une série d'intermédiaires dont on ne voit pas l'utilité! Il faut aujourd’hui plus que jamais prendre conscience qu’ à côté de l’autoroute de la culture qui sévit dans les médias ou dans notre assiette, il y a des chemins de traverse qui peuvent être bien plus enivrants ! Nous vous donnons donc rendez-vous sur un prochain salon ou chez un bon libraire mais pas chez un marchand de papier ! Jean GRARD éditeur 16 mars 2006 "
PS: Site internet des editions GRRRART

1 commentaire:

  1. Anonyme4:40 PM

    Hello!

    Eh oui! C'est la dure loi du marché! Et au-delà de ça, même, ça montre bien la société dans laquelle nous vivons, ce que cet éditeur dit ici on peut tout-à-fait le transposer dans n'importe quel secteur. Quand tu es gros, tu bouffes bien, quand tu es petits, t'en ch... des ronds de chapeau pour subsister! Heureusement, tout le monde n'est pas assis devant Arthur entrain d'ouvrir ses boîtes la bave aux lèvres, et la larme à l'oeil devant les choix "cornéliens" de ce pauvre candidat! La société est comme ça, c'est dégueulasse, mais c'est malheureusement comme ça...

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